AGRICULTURE A KOUNKANE
Le développement de l’agriculture est au cœur du Plan Sénégal Emergent (PSE) à travers le volet Programme de Relance et d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture au Sénégal (PRACAS). Ce volet stipule l’autosuffisance en riz par la riziculture irriguée et pluviale, la production arachidière dans le cadre d’une approche chaîne de valeur et le développement du maraîchage et de l’horticulture, un segment dédié principalement à l’export.
L’agriculture est un baromètre important de l’économie, représentant environ 15 % du PIB et occupant environ 77 % de la main-d’œuvre. Malgré l’importance de l’agriculture, le Sénégal se situe dans la région du Sahel sujette à la sécheresse, avec des précipitations irrégulières et des sols généralement pauvres. En conséquence, le Sénégal dépend des importations pour satisfaire environ 70% de ses besoins alimentaires. Les principales importations agricoles du Sénégal sont le riz, le blé, le maïs, les oignons, l’huile de palme, le sucre et les pommes de terre. Les sauces, les condiments mélangés, les assaisonnements et le bœuf et les produits à base de bœuf peuvent présenter un potentiel de croissance des exportations pour les fournisseurs américains intéressés par le marché sénégalais. Le Sénégal a une demande croissante de tracteurs, de matériel agricole, de systèmes d’irrigation étendus, de systèmes de manutention post-récolte, de stockage et d’installations de silo.
L’agriculture est le principal moteur économique de la commune, en particulier dans les villages. La majorité des produits agricoles cultivés sont le riz, les arachides, le sorgho, le coton, le maïs et le mil. Les principaux produits forestiers sont la mangue et la noix de cajou. La majeure partie de l’agriculture est de subsistance, et ceux qui cultivent suffisamment pour produire un excédent à vendre doivent le vendre comme produit brut au marché hebdomadaire de Diaobé en raison d’un manque d’infrastructures de transformation. La Commune a un grand potentiel agricole qui n’a pas encore été pleinement exploité.
ABK va accompagner les paysans en formation, en identification d’opportunités de financement et d’acquisition de matériel. L’objectif à long terme sera l’installation d’industries de transformation et une gestion plus professionnelle du secteur agricole.


ELEVAGE A KOUNKANE
L’élevage au Sénégal évolue dans un registre principalement traditionnel. Le PSE prévoit le développement accéléré des filières bétail-viande, lait, cuirs et peaux et aviculture à travers des investissements dans le renforcement des infrastructures de transformation, de conservation et de commercialisation de la production animale.
L’élevage contribue pour 29,1 % à la formation du secteur primaire et 4,2 % au PIB du Sénégal sur la période 2000- 2012. Ce sous-secteur joue un rôle socio-économique très important : 350 000 familles, soit environ 3 millions d’individus vivent de l’élevage. Selon la direction de l’élevage, le Sénégal comptait en 2010 environ 3 millions de têtes de bovins, plus de 4 millions d’ovins et 5 millions de caprins, soit un capital-bétail d’une valeur de 550 milliards de FCFA (1,2 milliard de dollars).
Seul 10 % de ce capital est exploité. En 2012, la production de viande était estimée à 189 729 tonnes dont 41 % pour la viande bovine et 30 % pour la volaille. Le secteur avicole bénéficie d’un changement de consommation alimentaire. En effet, depuis 2000, les sénégalais ont tendance à consommer plus de poulets. La part de ce produit de consommation s’est ainsi envolée de 19 % en 2000 à 37 % en 2007. L’aviculture représente 17% du PIB de l’élevage avec un chiffre d’affaires estimé à 130 milliards de FCFA en 2011 et 500 000 emplois directs et indirects.
Le grand défi de l’élevage au Sénégal reste la mutation d’un système pastoral extensif (de plus en plus contraignant compte tenu du développement de l’agriculture) vers l’industrialisation et la productivité. Ce qui suppose des investissements massifs dans la chaîne de valeur, des fermes au centre d’abattage en passant par un circuit de commercialisation modernisé. Le suivi du cheptel, la vaccination massive, l’insémination artificielle, la stabilisation et le développement des cultures fourragères constituent la voie de passage obligée d’un élevage traditionnel à un élevage productiviste.
ABK va accompagner les éleveurs à la recherche de financement et de formation pour passer d’un élevage traditionnel à un élevage moderne et plus productif.
ABK va aussi accompagner les efforts déjà consentis dans la commune à l’établissement de poulailler modernes. L’acquisition d’un système de conservations de poulets de chair, d’alimentation, et de médicine forte pour poules va permettre une plus grande production.


PECHE A KOUNKANE
Le Sénégal compte plus de 700 km de côtes, avec un réseau hydraulique dense: le fleuve Sénégal (1700 km), le fleuve Gambie long 1150 km (dont 477 km en territoire sénégalais), le fleuve Casamance (350 km), le fleuve Sine-Saloum (130 Km). La pêche continue de jouer un rôle capital dans l’alimentation des populations avec une contribution moyenne de près de 70% aux apports nutritionnels en protéines d’origine animale.
Aujourd’hui, 600 000 pêcheurs soit plus de 17% de la population active, 20 000 pirogues artisanales et quelque 160 navires industriels, écument les 718 km de côtes du Sénégal à la recherche de la précieuse ressource halieutique.
Les pêcheurs sont concentrés principalement dans les régions de Thiès (40%), Saint-Louis (22%) et Dakar (15%).
Dans la commune de Kounkane, la pêche n’est pas beaucoup développée à cause d’absence de mer ou fleuve. La pêche pratique est entièrement traditionnelle et est destinée à la consommation locale.
ABK va soutenir l’effort des quelques pécheurs voir comment les supporter en recherche de financement et de nouvelle technologie.

